Utawarerumono (le Chant des rêves ou un truc dans le genre, chaque site a une traduction différente et comme je ne parle pas la langue, j’en prends une au pif) est un animé japonais produit en 2006 par le studio Oriental Light and Magic. Apparemment, c’est un seinen de type fantasy (high fantasy pour être plus précis) :
Dans un monde imaginaire de type Asie médiévale (style des bâtiments et des vêtements de type asiatique, rizières, religion animiste de type Shinto mais pas de bushi, de ninja, de samurai et de shogun. Ambiance « Princesse Mononoke »), un type s’éveille d’un cauchemar pour se retrouver convalescent, le corps bandé, dans une modeste maison tenue par trois créatures humanoïdes (humain croisé pékinois… avec les oreilles qui tombent et la queue de derrière touffue et pendante) ; la grand-mère, chef du village, et ses deux petites filles, Eruruu, apprenti-médecin qui s’occupe du convalescent, et Aruruu, la petite sœur timide, une traine-savate qui aux dires de sa soeur ère souvent dans la forêt et qui semble craindre spécifiquement l’étranger comme si elle en savait plus que les autres à son sujet. Très tôt, on apprend que le type est amnésique et a été retrouvé blessé et inconscient dans la forêt, le mystère gagne en épaisseur quand on se rend compte qu’il est affublé d’un masque de type mempo qu’il ne peut pas enlever.
Durant ce premier épisode, l’homme au mempo adhésif fait connaissance avec la famille qui l’a recueilli ainsi qu’avec les habitants homme-chiens du paisible village. On apprend avec lui qu’une guerre semble sévir dans les environs mais n’a pas atteint le village, qu’un tremblement de terre a sévit il y a quelques jours et détruit quelques maisons, que le seigneur du village harasse de taxe les villageois et que le cadet du seigneur (qui ne semble pas être un homme-chien) harcèle son ancienne amie d’enfance Eruruu. L’homme au mempo adhésif s’interpose gentiment et le jeune noble se venge plus tard en brisant une stèle édifiée pour calmer un esprit protecteur de la forêt qui se manifeste quasiment aussitôt provoquant l’inquiétude des hommes-pékinois.
Voilà pour le premier épisode. Déjà, on peut constater au cours de celui-ci que divers indices sont grossièrement distillés sur l’intrigue à venir : je sens que l’homme au mempo est un shugenja (une sorte de prêtre qui intercède auprès des esprits et des dieux) qui a été envoyé pour tataner l’esprit de la forêt façon Mononoke, que l’affrontement a tourné en défaveur de l’homme au mempo mais a provoqué le réveil de l’esprit protecteur et un tremblement de terre, que la petite soeur trainait dans la forêt (pour communier avec l’esprit de la forêt ou avec le bucheron du coin) et qu’elle a tout vu. Je sens que ça va être typique, que l’homme au mempo va retrouver ses pouvoirs, calmer l’esprit protecteur et retourner sa veste et se dresser contre ses anciens employeurs. Mais ce ne sont que des suppositions, je vous tiendrais peut-être au courant (surtout si j’ai tort). En attendant, ne spoilez pas dans les commentaires !
Les graphismes ne sont pas très beaux, on dirait un animé des années 90 mais ça ne me gène pas : Berserk est moche aussi mais c’est un animé et un manga génial. Les génériques d’ouverture et de fin sont mièvres à souhait, c’est horrible (mais y a des fans moi je suis plutôt opening de Death Note par Maximum the Hormone). Côté seinen, je n’ai rien vu, c’est calme et gentil pour l’instant, pas de sang, pas de boob… en même temps, c’est wikipedia qui dit que c’est du seinen, ce n’est pas un argument de vente. J’ai cru détecter une scène crypto-furvert à un moment mais ce n’est peut-être que mon imagination… xD
A suivre…